Rencontre avec le peuple chat
Pour la grande majorité des humains, le chat domestique délaissé « redevient sauvage », « se débrouille de tout »
« ne s’attache pas à son propriétaire », n’a « besoin de personne », etc.
faisons tomber ces idées reçues sur le petit félin et nombre des préjugés responsables chaque année de centaines de milliers d’abandons.
Le chat domestique n’est plus un chat sauvage
De son lointain passé de « chat sauvage », notre chat, compagnon de l’humain, a certes conservé le goût de la liberté et de la solitude, ainsi que ses instincts de prédateur. Mais génétiquement, il est différent de ce cousin qui aujourd’hui encore peuple certaines régions d’Europe, d’Asie ou d’Amérique. Au contact des humains, le chat a profondément évolué. Son comportement et sa manière d’appréhender le monde n’ont plus rien à voir avec celle du « chat sauvage ».
Évolution au contact des hommes
Le chat domestique est, par exemple, devenu un communiquant. Il a développé un vaste vocabulaire de miaulements pour mieux se faire comprendre des humains. Il a gagné le goût des autres, chats, chiens, autres animaux familiers et bien sûr humains dont il recherche la compagnie. La disparition d’un de ses compagnons est d’ailleurs vécue cruellement par les chat qui développe dépression, pathologies, et parfois se laisse mourir. S’il tient toujours autant à son indépendance, ses moments de liberté dans la campagne où il peut chasser, observer, grimper, s’élancer, bondir… sa nature le fait tout autant apprécier la chaleur d’un foyer.
Une certaine « chagesse »
Le chat domestique est en effet un hédoniste de la vie. Le plaisir est un moteur important. Le jeu occupe une place de choix dans son existence. Mais le jeu du pouvoir n’a aucun sens pour lui. Il ne comprend pas les actes de domination qu’il prend pour de l’agression. Il est autonome et n’attend rien des autres. Il est curieux de tout et de tous...
Une place dans la société
C’est un animal bien loin de l’être fourbe, sournois, infidèle, insensible, paresseux que nombre de nos semblables se plaisent à fustiger pour justifier leur maltraitance.
Le chat a pourtant beaucoup à nous apprendre.
Sources :http://www.lepost.fr
(Les illustrations de ce billet sont des œuvres que j’ai trouvé sur le Net. Je me suis permise d’emprunter.
Si leurs auteurs ne souhaitent pas les voir figurer sur mon Blog, je les supprimerais immédiatement)