Le chat, un animal joueur

Le chat aime jouer… c’est une évidence. Tout est prétexte à des jeux que ce soit avec une pelote de laine, une ficelle, un bouchon…

Décoder ses jeux

Les jeux de chats sont de deux types : les jeux individuels et les jeux sociaux.

Les jeux individuels : ils sont semblables en présence ou en absence des humains ; ils s’adaptent simplement aux contextes et aux lieux, la maison des hommes offrant des analogies aux situations extérieures.
L’espace vide sous les meubles correspond à ceux des dessous des plantes ;
Le dessus des armoires correspond aux branches d’arbres ;
Les tentures et grandes plantes d’appartement correspondent aux troncs d’arbres ;
Les boulettes de papier d’aluminium correspondent aux pommes de pin et aux souris mortes ;
Les objets (balles) flottant sur l’eau d’un bassin correspondent à des poissons et des grenouilles (faciles à capturer)…



Certains de ces jeux deviennent sociaux de par le fait que l’homme sert d’agitateur ou d’activateur de mouvement d’un objet. On observe :
La poursuite d’un objet lancé : boulette de papier d’aluminium, d’une balle de ping-pong…
Le rapport d’un objet lancé.
La capture en hauteur d’un objet suspendu : une plume au bout d’une ficelle…

Les jeux sociaux : doivent s’adapter au partenaire humain. Ils sont tous présents. Le partenaire est soit l’humain entier, soit une partie corporelle mobile comme la main ou le pied.

Comment jouer avec un chat ?

La majorité des chats a envie de jouer, la moitié d’entre eux joue plus de 5 minutes par jour.
Le chat est activé par le mouvement ; la plupart de ses jeux sont dérivés des actes moteurs des comportements de chasse. Et la chasse est excitée par le mouvement d’une proie de petite taille. Les jouets proposés seront petits et mobiles (mais pas ingérables). Agitez ces objets, lancez-les au ras du sol, faites-les pendre à une ficelle…Une tache de lumière sur un mur (laser) fait aussi l’affaire.
La chasse se termine par la fuite ou la capture de la proie. La capture renforce le comportement du jeu de chasse. L’échappement de la proie tente à renforcer le comportement au début, mais à l’affaiblir si la proie s’échappe tout le temps.

Laissez gagner votre chat !

Si cela fait du bien au chat, cela permet aussi à son maître de déconnecter quelques minutes de son quotidien ! 

(livre de référence : « Tout sur la psychologie du chat » Ed  Odile Jacob Auteur : Joël  Dehasse, Vétérinaire, Psy.

Comments

[lavieilleauxchat]

merci des conseils !bonne soirée bisous

[caramel]

Ah oui trop bien de jouer le soir ,on rigole tous les deux !!
gros bisous

[Pascalevdb]

Tout ça est parfaitement exact. Je crains toujours de ne pas assez jouer avec Caline, mais par moments, elle ne joue que très peu de temps et s'allonge de tout son long le long d'un meuble pour me signifier que c'est fini.
Bises, Rose, et caresses à ton duo.